Des-armé face au Mal ou l'assentiment représenté par Léon Bonnat
Cette oeuvre me fascine. Son sujet, qui ne peut-être considéré que comme actuel, est omniprésent. Ils nous extirpe brutalement de nous tout en nous renvoyant à des considérations profondes en nous-même. Notre attitude face à la présence du mal. Et comment cette attitude nous amène-t-elle à le justifier ? Existe-t-il un rapport apaisé avec lui ? Peut-il émergé l'idée qu'il nous en soit utile, aussi redoutable soit-il ? Au delà de la nécessité de s'aventurer dans cette problématique, Léon Bonnat submerge ici Job d'un puits de lumière aux allures suaves et pâles, qui réchauffe mais ne brûle pas et dans une position d'assentiment face à son sort. Qui arrive à se reconnaître sans la crainte de ne pas en être capable ?
